
Soulac-sur-Mer est la plus ancienne station balnéaire classée de la presqu’île du Médoc. L’arrivée du chemin de fer en 1874 a permis à cette cité de prendre son essor et la mode des bains de mer a fait affluer ses premiers visiteurs.
Située face au phare de Cordouan, Soulac-sur-Mer est le cadre idéal pour de nombreuses activités sportives. Ses plages s’étendent sur 7 kilomètres et sont divisées en quatre zones afin que familles, sportifs, visiteurs y trouvent leur bonheur. Riche en histoire, cette ravissante cité où il fait bon flâner, possède aussi de quoi ravir les amoureux du patrimoine avec sa basilique inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, ses 500 insolites villas soulacaises, des balades à ne pas manquer via un réseau de pistes cyclables. Et même une plongée dans l’ambiance de la Belle-Epoque, chaque premier week-end de juin : calèches, robes en dentelle, ombrelles et chapeaux haut-de-forme. Soulac 1900. Quand présent et passé se confondent…
La basilique Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres


La tradition fait remonter l’origine de la basilique à la légende de Sainte-Véronique. Au premier siècle de notre ère, après la mort de la Vierge, Sainte-Véronique, Saint-Amadour et Saint-Martial venus de Palestine, abordent à Soulac-sur-Mer. Sainte-Véronique y élève alors un modeste oratoire à la mémoire de la Vierge. Elle meurt à Soulac-sur-Mer et y est inhumée en l’an 70.
Construite entre le XIème et le XVIème siècle, longtemps ensablée, Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres, basilique de style roman, est témoin de la persévérance humaine face aux éléments. Inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Au XIème siècle, les pèlerins en provenance des terres anglaises, de Bretagne et de Normandie débarquaient à Soulac. Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres devint une halte pour les “jacquets” peu enclins à affronter les dangers du golfe de Gascogne.

le long de la basilique

offerte par les pélerins

un lys et un navire

d’une vénération toute particulière

Sur le blason de Soulac, la Basilique romane Notre-Dame-de-la-Fin-des-Terres recouverte par les sables.
L’érosion dunaire provoqua au XVIIIème siècle l’ensablement quasi total de l’église qui ne fut déblayée qu’au milieu du XIXème siècle.
La basilique resta enfouie pendant près d’un siècle. Seul le haut du clocher restait visible. C’est en 1860 que Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres revoit le jour après de gros travaux de restauration. A l’intérieur, une chaire monumentale, un petit escalier à vis menait à un clocher qui fut remplacé par la tour actuelle, et dans une chapelle, les reliques de Sainte Véronique. A l’extérieur, l’abside et les absidioles sont encore en partie enterrées. Un clocher trapu a été accolé dans la première moitié du XVIème siècle.

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Maisons soulacaises ~ Charme, harmonie, esprit de la tradition


Souvent envoyés par leurs médecins, les “patients” de France et d’ailleurs venaient respirer l’air marin sur la Côte atlantique, comme à Arcachon, à Biarritz… Les premières maisons bâties entre 1850 et 1890 à Soulac étaient de grandes demeures, de style “chalet”, pour y loger, pendant les vacances, famille, amis, et surtout le personnel de maison. De 1890 jusque dans les années 1920-30, on commence à construire des maisons plus petites, de plain pied, présentant une architecture néo-coloniale. La plupart de ces villas étaient vendues sur catalogue. Caractéristiques de la maison soulacaise : fronton triangulaire, matériaux naturels comme la pierre, les briquettes et les tuiles. Une mise en décor personnelle, originale, permettait de se différencier des voisins. D’abord un patronyme – les numéros n’existant pas encore – visible sur le fronton de la façade sur un cartouche en faïence, en bois, en mosaïque. Autres éléments importants : les lambrequins, guirlandes de bois apposées sur les auvents des maisons; l’épi en bois, bâton à seule fonction décorative et, pour respecter la “musicalité” de la maison, cinq rangs de briquettes l’un au-dessus de l’autre, en alternance avec la pierre. Les superficies sont adaptées en fonction des budgets, de 60 m2 à 1150 m2 .







Les premières maisons étaient toutes bâties vers le front de mer, formant un SPR (Site Patrimoine Remarquable). Lorsque le béton fait son apparition dans les années 1950, une réglementation de la commune définit un périmètre de la cité balnéaire qui devient le Village ancien, et établit un cahier des charges afin de préserver ce patrimoine remarquable. Doivent être impérativement conservés : les briquettes, la pierre, les boiseries, les balcons, conduits de cheminée, volets en boiserie, l’épi en bois. Quant aux couleurs : le rouge, le jaune, les nuances de bleu, de vert…
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En longeant le front de mer…

a été réalisée à partir des moule originaux
de Bartholdi, par les ateliers parisiens
Arthus-Bertrand


permet d’admirer les plages de sable fin,
admirablement entretenues, de flâner au gré des effluves iodés et de profiter d’une vue magnifique
Le matin du 26 mars 1777, à l’âge de 19 ans, Gilbert du Motier, marquis de Lafayette, appareille de Bordeaux, à bord de la goélette La Victoire, à destination des Etats-Unis d’Amérique qui ont proclamé leur indépendance un an plus tôt. Aprè avoir descendu la Gironde, La Victoire franchit la pointe de Grave et fait cap sur l’Epagne avant de se lancer dans la traversée de l’Atlantique. On peut en conclure que le littoral du Médoc et particulièrement la plage de Soulac et sans doute la dernière vision de France qu’a emporté avec lui La Fayette. C’est, entre autres, pour célébrer cet événement que la municipalité de Soulac-sur-Mer a fait fabriquer, en 1980, une réplique de la liberté éclairant le monde, célèbre statue d’Auguste Bartholdi.
L’Hôtel Michelet**, demeure conviviale, chambres avec vue

Demeure de la fin du XIXème siècle, l’Hôtel Michelet offre le charme d’une villa soulacaise typique et le confort d’une maison à l’esprit familial. L’accueil est parfait, sous un lustre magnifiquement exubérant. Demeure qui sait faire partager son atmosphère paisible, chaleureuse, aux voyageurs.



Depuis les chambres donnant sur l’océan, c’est à un véritable festival de ciels aquitains que l’on peut assister : teintes d’aquarelle, nuages menaçants, arc en ciel.
A l’aube ou dans l’harmonie du soir, rien de plus agréable qu’une promenade le long des dunes, au son apaisant des vagues de l’océan.
Hôtel Michelet Plage ** 1 rue Bernard Baguenard – 33780 Soulac-sur-Mer

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Verdon-sur-Mer ~ le phare de Grave


Construit en 1860, le Phare de Grave dresse sa tour carrée blanche au Verdon-sur-Mer. Au sommet, une table d’orientation permet de repérer les monuments et espaces naturels environnants. Le musée abrite une intéressante collection d’objets anciens et modernes liés au service des Phares et Balise, et des maquettes de tous les phares de la Gironde. De nombreuses photographies évoquent la vie des gardiens.


