Au cœur des 4 expositions permanentes du musée, Origines, les récits du monde explore les origines de l’humanité et invite les visiteurs
à remonter le fil du temps depuis les derniers hominidés jusqu’à l’origine commune de la vie, il y a plus de trois milliards d’années,
jusqu’au Big Bang qui voit naître la constitution de l’univers, il y a quatorze milliards d’années.

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Exposition Origines, les récits du monde 

Confluences Lyon Origines hominidées

D’où venons-nous ? Toutes les sociétés ont éprouvé le besoin d’expliquer les origines de la vie, celles de l’humanité et son évolution. Des traces de pas au sol guident les visiteurs vers le début du parcours. Dès l’entrée, trois hominidées vous accueillent. Ces trois femmes sont les représentantes de trois lignées humaines qui coexistaient il y a encore 25 000 ans : néanderthal, sapiens et florès. En début et fin d’exposition, elles nous questionnent sur notre place et notre avenir dans cette histoire de quatorze milliards d’années.
Tout au long de la visite, deux approches d’explication du monde sont mises en regard : l’une issue de la paléontologie, des sciences naturelles et physiques, l’autre issue des sciences humaines et illustrée par les collections ethnographiques et des œuvres contemporaines. En dialogue permanent dans l’exposition, ces deux approches deviennent profondément complémentaires.
Les camarasaures sont apparus il y a 155 millions d’années en Amérique du Nord. Ils font partie du groupe des sauropodes, les plus grands dinosaures herbivores quadrupèdes ayant foulé la terre ferme. Quant au mammouth de Choulans, il a été découvert en 1859 à l’occasion de travaux à 3 kilomètres du musée des Confluences.

Confluences Lyon Origines mamoouth
Confluences Lyon Origines squelette dinosaure

La vie et l’eau

Le récit de nos origines remonte aux premières traces de la vie sur Terre, piégées au fond des océans. Pour que la respiration apparaisse dans l’histoire du vivant, il a fallu que des bactéries engendrent la photosynthèse et libèrent de l’oxygène qui sera piégé au fond des océans sous forme d’oxydes de fer. Cette roche appelée fer rubané, vieille de 2,1 milliards d’années, porte les premières traces de vie sur terre.

Confluences Lyon Origines l'eau
vie eau-origines ©JLaiter
Confluences Lyon Origines détail goutte  d'eau

Conquérir le temps et l’espace

Confluences Lyon Origines espace

En fin de parcours, des instruments de mesure du temps et de l’espace toujours plus perfectionnés témoignent de la quête perpétuelle de l’Homme pour mieux appréhender les origines de l’Univers et pour tenter d’expliquer les mécanismes de son évolution. En mesurant le temps et l’espace, l’Homme découvre un Univers toujours plus vaste : l’évolution de nos connaissances scientifiques accompagne aussi les représentations de notre société. L’exposition se conclut par une évocation du Big Bang.

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Exposition Eternité, visions de l’au-delà

Confluences Lyon Eternité momie
Confluences Lyon Eternité têtes de mot colorées

La suite du parcours met en regard les pratiques funéraires des cultures égyptienne, péruvienne et caucasienne. L’exposition de restes humains, de mobilier funéraire et l’évocation de la sépulture telle qu’elle a été découverte permettent de percevoir la matérialité de la mort.
Les sociétés humaines distinguent le visible et l’invisible, mais des échanges entre ces deux mondes sont possibles. Des esprits protecteurs ou néfastes agissent ainsi sur le monde des vivants. Au début du parcours, rencontre avec une figure commune aux cultures indiennes nord-américaines, africaines et inuit : l’intercesseur, chamane ou ancêtre, point de contact entre le monde des vivants et celui des esprits et des morts. Des objets sont réalisés pour communiquer avec les esprits ou s’en préserver.
Le parcours s’achève sur deux motifs de réflexion : d’un côté, le Parinirvana, de tradition bouddhiste, offre une vision sereine où la mort constitue l’aboutissement suprême pour tout croyant. De l’autre, la vanité, issue du monde occidental, invite à une réflexion sur la fragilité de notre condition et la finitude de l’être humain.

Exposition Sociétés, le théâtre des hommes

« Que faisons-nous ? ». L’être humain est un migrant qui se regroupe, s’arrête pour un temps et forme sociétés, cultures et civilisations, tour à tour construites et fragilisées entre l’ordre établi et l’émergence d’imprévus, de désordres. L’exposition interroge ces modes de fonctionnement, à partir de trois constantes que sont l’organisation, l’échange et la création. Déambulez entre des collections issues de cultures et d’époques qui n’auraient jamais pu se rencontrer, mais dont le rapprochement éveille la curiosité.

Confluences Lyon Sociétés échanger
Indispensable à la vie sociale, l’échange se bâtit dans la confiance, se modifie dans l’affrontement et s’enrichit par la transmission des savoirs et des techniques. Il revêt différentes formes : l’échange culturel, monétaire, scientifique et technique par exemple.
Confluences Lyon Sociétés créer
L’être humain se définit comme faber et sapiens. Entre enthousiasme et stagnation, il fait évoluer son environnement en innovant et mobilisant ses connaissances et savoir-faire. Un domaine dans lequel la région lyonnaise s’est illustrée à de nombreuses reprises. 
Confluences Lyon squelette grand oiseau
Confluences Lyon papillons
Confluences Lyon bêtes à cornes
Confluences Lyon tableau d'Australie centrale
Texte : DP et fk – Photos sans mention : fk

Comme toute les expositions présentées au musée Confluences, tout n’est qu’enchantement. Superbe scénographie bien pensée, intelligente. Et l’on ressort de toutes les salles d’exposition avec des étoiles plein les yeux. Magnifiques et originaux les murs de gouttes d’eau, les vitrines de papillons et de coléoptères, véritable tableaux de dégradés de couleurs. Comment ne pas être fasciné devant l’élégance du coupé Berliet, la complexité du métier à tisser sorti des Ateliers Diederichs, la magnifique peinture en provenance d’Australie centrale où, mentionne le carton explicatif “chaque individu reçoit à la naissance des droits sur un ou plusieurs sites sacrés. peindre des site consiste à réaffirmer son appartenance à un lieu et sert de titre de propriété. Certains motifs peints ont été utilisés devant les tribunaux comme preuve d’un lien traditionnel à un territoire”. Etonnant, non ?

Lyon ~ Musée des Confluences
86, quai Perrache – Lyon 2e – Tél. : +33 (0) 4 28 38 11 90
muséeedesconfluences.fr

Horaires : du mardi au dimanche de 10h30 à 18h30
Nocturne le 1er jeudi du mois jusqu’à 22 h Fermeture les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre 
Tarifs : Entrée 9 euros pour l’ensemble des expositions, gratuité enfants moins de 18 ans et étudiants moins de 26 ans.

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