
Voilà une exposition qui porte bien son nom – Soleil-s – et qui est déployée sur tout le plateau d’exposition du mudac. De l’équinoxe de printemps à l’équinoxe d’automne, le visiteur est appelé à prendre un grand bain de soleil avec la deuxième édition de la Solar Biennale, au quartier des arts de Plateforme 10. Et à arpenter les domaines du possible dans un parcours décloisonné et joyeux. Jusqu’au 21 septembre 2025.
Initiée en 2022 aux Pays-Bas, la Solar Biennale propose une plateforme de réflexion autour des enjeux de l’énergie solaire. Soleil·s aborde les dimensions symboliques, politiques, pratiques et esthétiques liées à cet astre. Quelques vues de cette exposition collective qui rassemble des installations, des objets, des films, des jeux, des images, des matériaux, des personnages, des espaces immersifs, des dispositifs participatifs, dont de nombreux ont été crées pour l’occasion :



Sous le soleil des sanatoriums : à la fin du XIXème et du début du XXème siècle, la Suisse devient un haut-lieu de lutte contre la tuberculose, avec l’émergence de sanatoriums. établissement qui prônent une vie centrée sur la lumière, un alimentation saine, en harmonie avec la nature. Station des Alpes vaudoises, Leysin cristallise avancées médicales, aspirations hygiéniste et enjeux sociaux.
Monte Verità : lieu pensé en 1900 pour renforcer le liens entre le corps, l’esprit et le vivant. Au cœur du projet initial, le corps occupe une place centrale : la nudité, la lumière et la vitalité solaire sont perçues comme des moyens d’émancipation. Le théosophie influence cette approche, associant le soleil à une force régénératrice autant physique que spirituelle.


Takk – Kaleidoscopic Tent : cette tente, composée d’un couloir circulaire et d’une petite pièce centrale avec des coussins, est un pavillon pénétrable qui explore la relation entre l’architecture et la lumière. Son revêtement, composé de triangles superposés et de motifs géométriques morcelés, revisite le moucharabieh. Le visiteur est invité à explorer la dimension sensorielle de l’architecture solaire.
Editions La Volte-Mudac : le mudac s’est associé à La Volte pour publier un recueil de douze nouvelles héliotopiques. Douze textes de fiction ayant un point commun : le soleil-s (il est pluriel). Un dôme a été spécialement conçu par TAKK pour entrer dans le domaine de la fiction. Construit à partir de panneaux d’isolation acoustique, il propose aux visiteurs une station de lecture.


TAKK – Fellaria’s Time capsule
Cette capsule temporelle permet à un morceau de biodiversité de voyager dans un futur probable. La sphère de deux mètres de diamètre intègre un appareillage technologique capable de créer les conditions qu’une parcelle de terre pourrait connaître en 2070 – en l’espèce : un morceau de territoire situé sous le futur glacier Fellaria, en Lombardie.
Grâce à un ensemble de technologies sophistiquées, ce microcosme autonome accueille une végétation symbolique.
«Soleil·s explore le potentiel symbolique et transformateur du soleil, en s’inspirant de la vision de la Biennale solaire. En tant que commissaires d’exposition, nous avons voulu mettre en évidence la façon dont le design solaire va au-delà de l’innovation énergétique, en nous incitant à repenser notre relation avec la santé, la politique, l’urbanisme et l’inclusivité. Cette collaboration souligne la capacité du design à faire évoluer les mentalités et à inspirer des voies collectives pour des avenirs écologiques », déclarent Rafaël Santianez et Scott Longfellow, commissaires de l’exposition.

Guillaume Aubry – Cyanorama : ces six disques figurent chacun le dégradé coloré d’un coucher de soleil issus d’une scène iconique de films tels : Apocalypse Now, E.T. l’extraterrestre, Le Rayon Vert, Titanic, le Livre d’image…
Disnovation.org. Eating the Sun : assiette en céramique gravée, faisant partie d’une série de douze qui explorent chacune une perspective distincte – historique, biophysique ou rhétorique.


Dan Dailey édité par Jacques Daum – Le vent, 1984 : pâte de verre moulée à la cire perdue

Vogue US Cover : Différentes éditions de ce fameux magazine qui présentera pour la première fois, en 1974, une femme noire. Une étape significative dans l’industrie de la mode.

Common Accounts – Have a Nice Day : les visiteurs sont invités à profiter de ce soleil artificiel en forme de tapisserie et à profiter de sa chaleur, de sons et de fréquences lumineuses…
La Solar Biennale à l’EPFL
EPFL Pavilions From Solar to Nocturnal | Halos 20.03 – 27.04.2025 | 06.06 – 06.07.2025
Ces deux expositions dévoilent en avant-première quatre créations inédites : Staring at the Sun d’Alice Bucknell, Interspecies Interfaces, projet en deux chapitres de Matthew C.Wilson & Emilia Tapprest, et Atithi de Sahej Rahal, développées avec la communauté scientifique de l’EPFL dans le cadre du programme Enter the Hyper Scientific.
Archizoom – Sun Shines on Architecture 21.03 – 21.06.2025
L’exposition présentée par Archizoom sur le campus de l’EPFL analyse ainsi comment cette source d’énergie, qu’elle soit exploitée de manière passive ou active, s’intègre aujourd’hui comme élément architectural essentiel dans tout projet de rénovation ou de nouvelle construction.

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Lausanne mudac
Soleil-s Solar Biennale 2
Jusqu’au 21.09.2015
Tous les visiteurs sont conviés à arpenter les domaines du possible dans un parcours volontairement décloisonné et joyeux.
mudac – Plateforme 10 – Quartier des arts
Place de la Gare 17 CH 1003 Lausanne
EPFL Pavillons – pavillon A // Place Cosandey CH 1015 Lausanne
Archizoom Campus EPFL, Bâtiment SG // Place Ada Lovelace CH – 1015 Lausanne Ecublens
Programmation complète & inscriptions sur :