Elégie : Poème lyrique exprimant une plainte douloureuse, des sentiments mélancolique. En musique, une élégie désigne une pièce courte ouverte à des degrés infinis d’émotions profondes qui n’excluent ni la joie ni le ravissement…

Cela fait quelques années qu’Irina Lankova préparait ce projet qui lui tient à cœur : l’enregistrement des pièces qui l’accompagnent toujours depuis son enfance en Russie et dans sa vie de concertiste d’aujourd’hui. Ainsi, chaque œuvre sélectionnée occupe une place particulière dans son parcours artistique : « Elégie est une sélection très personnelle de pièces et transcriptions de Rachmaninov, Schubert et Bach. Chaque œuvre, profondément émotionnelle, revêt pour moi une signification particulière. Les photos ont été réalisées par mon ami et grand photographe Peter Lindbergh qui voulait m’offrir la couverture de mon prochain album ».

un sentiment de paix simple, comme une ouverture vers l’infini

La plage titulaire de l’album l’Elégie op 3 n° 1 de Sergei Rachmaninov lui vient de l’enfance. Sergei Rachmaninov exprime comme nul autre la nostalgie de l’âme russe que Dostoïevski décrit comme la spiritualité d’un peuple “pour qui la souffrance est le besoin le plus élémentaire”.

On retrouve une forme de vague à l’âme le “Sehnsucht” chez Franz Schubert, compositeur qui a longtemps intimidé la pianiste par sa délicatesse et sa sensibilité à fleur de peau et qu’elle prend aujourd’hui beaucoup de plaisir à interpréter.

Terminer cet album avec Jean Sebastien Bach était tout aussi essentiel. Construite avec une grande rigueur, sa musique nait d’une spiritualité pleine et évidente. Irina raconte qu’étant étudiante à Moscou, elle n’arrivait pas à trouver le bon tempo pour interpréter l’Adagio Bach /Marcello. Regardant par la fenêtre, elle fut attirée par la neige qui tombait et qui lui a inspiré le bon rythme pour jouer ce morceau. Celui-ci clôture l’album dans un sentiment de paix simple, comme une ouverture vers l’infini.

Née à Mitchourinsk, Irina Lankova apprend le piano à l’âge de sept ans. Elle poursuit sa formation musicale avec distinction à l’École supérieure Gnessine à Moscou dans la classe d’Irina Temchenko, étudiant également avec Lev Naoumov et Vladimir Tropp. En 1996, elle s’installe à Bruxelles pour continuer ses études au Conservatoire royal de Bruxelles dans la classe de Evgueni Moguilevski. Après sa première année au Conservatoire, elle obtient le “Premier Prix de Piano avec la plus Grande Distinction” et acquiert ensuite des diplômes supérieures de piano, de musique de chambre, de théorie de la musique et de la pédagogie et a étudié également la direction d’orchestre. Plus tard, elle reçoit des conseils musicaux auprès Vladimir Ashkenazy. Irina Lankova est décrite par la presse internationale comme une pianiste au “toucher véritablement poétique” et aux “couleurs infinies”. 

Artiste Steinway au jeu naturel et passionné

Artiste Steinway depuis 2008, reconnue pour ses interprétations “personnelles et habitées”, mais également pour ses projets innovants, tels que « Piano dévoilé » et « Visions Goldberg », Irina Lankova popularise la musique classique à travers le monde. Elle se distingue par son jeu naturel et passionné, sa grâce et sa créativité. Invitée de nombreux festivals internationaux en tant que soliste et en répertoire de musique de chambre, elle se produit également dans des salles prestigieuses telles que le Wigmore Hall à Londres, la Salle Gaveau à Paris, Flagey et La Monnaie à Bruxelles.

Lors de ses concerts « Piano dévoilé », Irina Lankova présente les programmes en faisant appel à la littérature, aux faits historiques et en évoquant les parallèles avec d’autres formes d’art. Cette formule rencontre un vif succès y compris sur internet, où sa chaine YouTube compte des millions de vues. La communauté de l’artiste a d’ailleurs soutenu avec beaucoup d’enthousiaste la réalisation de ce dernier enregistrement.

Morceaux choisis pour l’album Album Elégie :

Elégie nouveau CD Irina Lankova Photo Peter Lindbergh

Sergey Rachmaninov (1873-1943)
1. Elégie Op.3 n°1 (1892) en Mi bémol mineur, Moderato
2. Etude-Tableau Op.39, No.3 (1916) en Fa dièse mineur, Allegromolto 
3. Etude-Tableau Op.33, No.8 (1911) en Sol mineur, Grave
4. Etude-Tableau Op.39, No.6 (1916) en La mineure, Allegro
5. Vocalise Op.34, No.14 (1912), en Do dièse mineur, transcription Zoltan Kocsis
6. Zdes horosho Op.21, No.7 (1902) en Fa dièse mineur, Moderato, transcription Irina Lankova 
7. Prélude Op.32, No.12 (1909) en Sol dièse mineur, Allegro 
8. Moment musical Op.16, No.3 (1896) en Si mineur, Andante cantabile
9. Liebesleid for violin and piano by F. Kreisler, transcription by S.Rachmaninov

Franz Schubert (1797-1828)
10. F.Schubert/F.Liszt Auf dem Wasser zu singen D.774(1823)
11. F.Schubert/F.Liszt Ständchen D.957(1829)

Johann Sebastian Bach (1685 – 1750) 12. J.S.Bach/F.Busoni Choral Prelude BWV639, Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ (1732) // 13. A.Marcello/J.S.Bach Adagio BWV974, en Ré mineur

Pour acquérir le CD Elégie d’Irina Lankova (dédicacé) : https://www.irinalankova.com/discography

( iTunes, Spotify, Deezer, etc. )

irinalankova.com

Irina Lankova par Peter Lindbergh

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