Se déplacer à Dijon n’est pas un problème avec le réseau de transports en commun Divia : un tram toutes les 5 à 7 minutes, tous les quarts d’heure en soirée. Et les navettes City – plaisants petits bus gratuits – permettent de se déplacer de place en place, de faire le tour de la ville. Passée la porte Guillaume, la rue de la Liberté réservée aux piétons, invite à la flânerie et au shopping.

La ville de Dijon est composée de quartiers résidentiels anciens, situés au centre-ville et à proximité du centre. Elle est l’une des premières en France à avoir fait de son centre-ville un secteur sauvegardé : mise en valeur du centre, développement des voies piétonnes, protection des immeubles anciens, restauration des monuments historiques et bâtiments publics.

Dijon Maille moutarde
Dijon Maille devanture

Il n’y a que Maille… qui m’aille !

Dijon Maille moutarde intérieur
Dijon Maillepots de moutarde

Un slogan bien connu… La vitrine du numéro 32 est superbe, grandes lettres Moutarde Maille or sur fond noir brillant…

En 1720, Antoine-Claude Maille, distillateur-vinaigrier, invente le « vinaigre des quatre voleurs », dont les propriétés antiseptiques auraient permis d’enrayer l’épidémie à Marseille. Dix ans plus tard, son fils, Antoine-Claude Maille crée une cinquantaine de vinaigres de toilette avant de se lancer dans la fabrication d’une vingtaine de moutardes. En 1747, ce distillateur-vinaigrier ouvre sa première boutique rue Saint-André-des-Arts à Paris et devient fournisseur officiel de la cour de Louis XV, puis des cours européennes.
En 1845, une boutique Maille s’ouvre à Dijon. La marque Maille remporte des médailles aux Expositions universelles de 1867, 1878, 1883, 1885 et 1889. Près de 267 ans plus tard, les créations Maille invitent des ingrédients subtils, des alliances audacieuses pour une trentaine de moutardes inédites contenues dans des petits pots bien alignés ou fraîchement servies à la pompe : au chablis, au verjus/miel, au bleu, au cassis, à la mirabelle, Petits pois et fleur de ciboulette, Basilic et pointe de fenouil, Cerise griotte et pointe d’amande. La boutique ne désemplit pas…

www.maille.com

Dijon Place François Rude fontaine
Dijon Frise sur façade

La place François-Rude

Autre halte avant de pénétrer au cœur du vieux Dijon : la place François-Rude, né à Dijon en 1784, sculpteur du bas-relief Le Départ des Volontaires de 1792, communément appelé La Marseillaise, qui orne une face de l’Arc de triomphe de l’Étoile à Paris. Connue des Dijonnais sous le nom de place du Bareuzai, surnom donné aux vignerons dijonnais qui foulaient le raisin de leurs pieds nus, leur conférant des… bas rosés. L’un d’eux trône sous forme de statue au-dessus de la fontaine. L’animation y est vive à toute heure du jour comme du soir, sur fond de maisons aux pans de bois : nombreuses terrasses de cafés, concerts de rue, manège, marché…
François Rude a son musée dans le transept de l’ancienne église Saint-Etienne. La ville a fait exécuter de nombreux moulages d’œuvres du sculpteur afin de le mieux faire connaître.
Installé depuis 1978 au centre de la Place Rude, le bel et incontournable carrousel du Bareuzai, installé depuis plus de 50 ans sur la place du Bdu même nom, tout près des Halles, est un véritable petit musée : ses peintures retracent le parcours et le travail du célèbre ingénieur Gustave Eiffel.
Etait, doit-on dire, puisque cet ouvrage fut la proie des flammes dans la nuit du 4 au 5 octobre 2023. Une cagnotte a été intégralement reversée à l’entreprise familiale. En ce 12 février 2024, journée particulière pour les Dijonnais, les propriétaires de l’ancien Carrousel qui ont retrouvé un manège, l’ont installé à la place de l’ancien. Le thème des éléments qui composent ce nouveau carrousel reste le même, c’est un hommage à Gustave Eiffel.

Le carrousel de la place François Rude

Installé depuis 1978 au centre de la Place Rude, l’incontournable carrousel du Bareuzai, installé depuis plus de 50 ans sur la place du même nom, tout près des Halles, est un véritable petit musée grâce à ses peintures retraçant le parcours et le travail du célèbre ingénieur Gustave Eiffel. Ou plutôt était, puisque cet ouvrage fut la proie des flammes dans la nuit du 4 au 5 octobre 2023. Une cagnotte a été intégralement reversée à l’entreprise familiale. 12 février 2024 : journée particulière pour les Dijonnais, puisque les propriétaires de l’ancien Carrousel qui ont retrouvé un manège, l’ont installé à la place de l’ancien. Le thème des éléments qui composent ce nouveau carrousel reste le même, c’est un hommage à Gustave Eiffel.

Dijon Hôtel particulier
Dijon maison à pans de bois
Dijon, tête sculptée et fer forgé

La rue des Forges, centre commercial ancien


Dès le XIIIème siècle, la rue des Forges est le centre commercial de Dijon. La plupart des maisons de la rue ont été habitées par une longue succession de commerçants. Bâties pour le négoce et décorées selon les goûts et la fortune de leurs propriétaires : forges d’armuriers, de potiers d’étain, d’orfèvres, drapiers, couturier, pelletier, changeurs…
Au numéro 34, dans la cour de l’Hôtel Chambellan, en haut de l’escalier à vis, un jardinier de pierre soutient la magnifique voûte de l’escalier. Au numéro 38, on ne peut qu’admirer les détails de la façade de style Renaissance de la maison Maillard, un des hôtels particuliers les plus remarquables de Dijon.
La chapelle dite «des Élus» a été construite sous Louis XV, entre 1738 et 1739, dans un style rocaille. Les visiteurs y accèdent par l’Office de Tourisme et peuvent admirer le décor sculpté des parois d’une blancheur étincelante, l’autel de marbre, les boiseries ciselées des portes…

Dijon Palais de Justice
Le Palais de Justice
Dijon Hôtel Chambellan
Lescalier à vis de l’Hôtel Chambellan
Dijon échauguette rue de la Liberté
Une échauguette rue de La Liberté

De magnifiques hôtels particuliers

Dijon compte plus de 70 Hôtels particuliers datant du 15ème au 18ème siècle, construits par des familles bourgeoises, nobles ou parlementaires.
La balade mène les pas du visiteur devant le Palais de Justice édifié au XVIème siècle pour le Parlement de Bourgogne. Admirable portail à colonnes, décoré de guirlandes et trophées ; façade Renaissance, véritable travail d’orfèvrerie…

Dijon Hôtel Legouz de Gerland
Hôtel particulier Renaissance Legouz de Gerland
Dijon Maison Maillard
Maison Maillard, classée Monument historique depuis 1889
Dijon mur sculpté
Belles sculptures sur un mur proche du Palais de Justice

La façade de l’Hôtel particulier Legouz-de-Gerland présente une suite de quatre échauguettes. Descendant d’une famille aristocratique, le mécène Bénigne Legouz-de-Gerland consacra l’essentiel de son temps aux arts, aux lettres et aux sciences. La cour de cette demeure rappelle la place de la Libération. Un peu plus loin, l’Hôtel de Bretagne mérite une visite : jolie cour pavée et balustrade suspendue, telle une dentelle, entre deux bâtiments.

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Le quartier des Antiquaires

Entre la rue des Forges et à travers les rues Verrerie, Chaudronnerie, Auguste Comte, plusieurs antiquaires se sont installés au fil des décennies. L’occasion de découvrir le charme de la vieille cité avec petites rues commerçantes, boutiques, restaurants, anciens logis de marchands, vestiges de l’ancien artisanat dijonnais…

La longue rue Jean-Jacques Rousseau, très animée, est bordée de petites boutiques d’artisans. On peut voir sur certaines maisons accolées les unes aux autres leurs anciennes numérotations.

En 1900, pour rendre hommage à Garibaldi qui a défendu Dijon en 1870, la ville lui érige une statue de bronze au Coin-des-cinq-rues, entre les rues Jean-Jacques Rousseau et Auguste Comte. En 1942, la statue est envoyée à la fonte. Depuis 1982, le buste du général italien se trouve accroché à un mur peint en trompe-l’œil sur cette une agréable petite place agrémentée d’une terrasse en été.

Dijon Place Garibaldi,
Place Garibaldi, mur peint en trompe-l’oeil
Dijon Place de la République
Monument dédié à Sadi Carnot, Place de la République

Un peu plus bas, le restaurant L’Escargot, incontournable de la nuit à Dijon, de même que les petits bars à vins ouverts dès la fin de l’après-midi et qui font découvrir les cépages issus de domaines bourguignons, une cuisine bourguignonne traditionnelle, produits de la région, escargots maison…

La rue débouche sur la place de la République, créée en 1888. Le monument central se compose d’un pylône auquel est adossée la statue en marbre blanc, monument allégorique dédié à Sadi-Carnot (1837-1894), député de la Côte d’Or, ministre puis Président de la République française.

Le réseau de bus « Divia » comporte 30 lignes régulières en service. En outre, il existe un service de navette gratuite en centre-ville, « City », avec une fréquentation d’environ 100 000 voyages par mois.

www.visitdijon.com
Texte et photos : Françoyse Krier / Ville Dijon (Place de la République)

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