Mémoires romancées qui fait découvrir aux lecteurs la vie de la plus grande poétesse de la Renaissance. Rien ne prédestinait Louise Labé à cette destinée, hormis son talent et sa liberté de penser…
Très tôt, la jeune femme apprend le maniement des armes auprès de son frère et l’accompagne, travestie en homme, dans une campagne militaire.
Intelligente et intrépide, la “Belle Cordière” ne tarde pas à devenir célèbre dans le milieu littéraire lyonnais et le cercle de la Pléiade où elle déchaîne les passions et collectionne les amants. Nombre d’entre eux lui dédieront des vers enflammés : Jean de Vauzelles, Pontus de Tyard, Olivier de Magny, Clément Marot qui lui dédiera des vers dont celui-ci : Louise, tant gracieuse et tant belle…
On y croise entre autres l’écrivain, humaniste et médecin François Rabelais, le poète Maurice Scève, le jeune peintre, graveur et sculpteur Pierre Woeriot, d’origine lorraine…
Parfois accusée de sorcellerie, souvent traitée de catin, Louise a surtout vécu libre comme nombre de femmes de son époque. Sa véritable faute a été de l’écrire, de donner une voix au désir féminin dans des vers à la sensualité assumée et de revendiquer pour ses soeurs la liberté qu’elle s’est elle-même octroyée.
Michel Peyramaure fait partager aux lecteurs l’intimité de cette héroïne d’une incroyable modernité et esquisse dans son sillage une histoire vivante de la ville de Lyon (Ville douce comme cent pucelles, d’après Clément Marot) et de sa vie intellectuelle, qui a su préserver dans la tourment des guerres de religion un art de vivre empreint de tolérance.
Editions Calmann-Lévy ~ Michel Peyramaure
La scandaleuse